femmeusesaction #19, final/ment/seule

INSTALLATION, SPECTACLE, DÉBAT,

un projet, trois volets, déclinaisons possibles.

Le spectacle, femmeusesaction#19, final/ment/seule, est le prologue d’une postface, personnel et donc politique, drôle mais extrêmement pointu, féministe et sexuel, précis et documenté mais quelquefois flou et de mauvaise foi. Simili lesbienne couchant avec des hommes, Cécile Proust y fait feu de tout bois, elle est seule mais très entourée, peut-être nue mais néanmoins culottée. Entre l’autoportrait et le pamphlet, ce manifeste intime est aussi le porte-parole d’autres voix. Ça peut vous caresser dans le sens du poil mais aussi vous le rebrousser voir vous le hérisser. C’est lisse et soyeux mais quelquefois rugueux et rageur en évoquant les violences faites aux femmes et aux droits qui sont encore à prendre. C’est impatient et inachevé tout en interrogeant les horizons d’attentes et les conditions d’élaborations d’un tel projet. C’est singulier donc universel. Bref, un truc impossible.

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